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Les monopoleurs …. Un Etat dans l’Etat?

Le Gouvernement Youssef Chahed est face à une hausse continue des prix des produits agricoles en Tunisie.
La majorité de ces produits  passent par les circuits de distribution parallèles contrôlés par les commerçants monopoleurs.

De ce fait, le tunisien est désormais menacé, la moyenne de l’inflation devrait atteindre 6% alors qu’elle était à 5.5% au mois de septembre, si le gouvernement ne trouve pas une solution afin de contrôler les prix.

Les prix des fruits et légumes continuent à grimper, bien qu’aucune pénurie dans les produits agricoles n’a été enregistrée, la production locale répond à 97% des besoins du marché avec un recours à l’importation de certains produits agricole.

Les tomates coûtent 2300d/kg, Oignon 1430d/kg, le piment 1350d/kg et les pommes de terre 1500d/kg.

Les propriétaires d’entrepôts frigorifiques jouent un rôle important, achètent de grandes quantités des différents produits agricoles et les injectent progressivement sur les marchés à des prix qu’ils fixent au préalable.

Les gouvernements qui se sont suivis et notamment l’actuel n’ont pas pu trouver de solutions à ce phénomène, malgré les visites successives des ministres du commerce, des chefs du gouvernement et même les présidents de la république.

Les visites inopinées au marché de gros de Bir El Kassaa

La perte de contrôle du gouvernement sur les circuits de distribution a causé la régression des revenus des taxes sur les produits, entrant à travers les marchés de gros officiels, la marge de bénéfices des intermédiaires constitue le double de la marge des bénéfices des intervenants dans le circuit de la production et de la distribution organisée.

En l’absence du contrôle de ces entrepôts frigorifiques de façon régulière et l’absence de contrôle sur les circuits de distribution, il est attendu que les prix augmentent, d’autant plus que 60% des produits agricoles qui passaient par les circuits officiels du marché de gros passent par les marchés parallèles, selon la déclaration de président de la chambre des commerçants de gros Hassan Aissaoui.

Des questions se posent…

Avons-nous besoin de visites inopinées pour nous rendre compte que les prix sont exorbitants, le monopole et la surenchère ?
Jusqu’à quand la mafia des entrepôts frigorifiques fera la loi ?
Quand est ce que l’Etat reprendra –t-il son contrôle sur les circuits de distribution des produits alimentaires ?

 

 

Prix de certains produits dans les régions

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